Face à la multiplication des cyberattaques, renforcer la sécurité des échanges financiers est devenu un impératif.
Mais concrètement, que signifie cette sécurisation ? Quels sont les risques pour une entreprise ? Et surtout, par où commencer ?
Nous avons interrogé Nathalie Kuntz, Directrice Administrative et Financière du groupe OCI, pour comprendre les enjeux, les menaces et les leviers d’action à la disposition des directions financières.
Selon une étude Ifop, 1 PME sur 10 a déjà été victime d’une cyberattaque. Dans ce contexte, chaque minute compte. Un dispositif de protection numérique robuste n’est plus un luxe, c’est un pilier de la continuité d’activité.
Pourquoi renforcer la sécurité des flux financiers ?
Les attaques numériques ciblant les services financiers se multiplient : usurpations d’identité, virements frauduleux, compromission de comptes. Une entreprise non préparée peut perdre des dizaines de milliers d’euros en quelques clics.
Les principaux risques :
Transactions falsifiées ou non autorisées
Vol de données sensibles
Atteinte à la conformité réglementaire
Perte de confiance des partenaires et des clients
« Le temps où la cybersécurité était un sujet réservé à l’informatique est révolu. Aujourd’hui, chaque fonction de l’entreprise est concernée, notamment les directions financières. »
Nathalie Kuntz, Directrice Administrative et Financière
Sécurité, conformité… et efficacité
La cybersécurité n’est pas qu’une affaire de protection : elle est aussi un accélérateur de performance. Grâce à une stratégie adaptée, les directions financières gagnent en :
Fiabilité des processus de validation
Traçabilité des opérations financières
Automatisation des circuits de signature
Temps de traitement réduit pour les équipes
Une démarche de veille et d’adaptation continue
Les menaces évoluent sans cesse. Pour garantir la robustesse du dispositif, une veille technologique active est essentielle, de même qu’une capacité à adapter régulièrement les pratiques internes.
« Les cybercriminels innovent en permanence. Notre seule réponse possible, c’est l’agilité et l’anticipation. Nous intégrons régulièrement de nouveaux outils et mettons à jour nos pratiques. »
Nathalie Kuntz, Directrice Administrative et Financière
Le certificat électronique : un pilier de lutte contre la fraude
Un certificat éléctronique c’est quoi ?
C’est une sorte de carte d’identité numérique. Le certificat électronique permet d’authentifier de manière fiable l’identité d’une entreprise ou d’un collaborateur, et de signer électroniquement des documents sensibles avec une valeur légale. En clair, il garantit que la personne ou l’entité à l’origine d’une transaction est bien celle qu’elle prétend être, et que les données échangées n’ont pas été modifiées.
. Nous l’utilisons pour :
La signature des ordres de paiement, lettres de change et prélèvements
L’accès sécurisé aux services bancaires en ligne
La signature légale des documents de financement ou appels d’offres
Ce dispositif permet :
D’éviter l’usurpation d’identité
De garantir la validité juridique des signatures
De renforcer la conformité avec les normes en vigueur (RGPD, DSP2, etc.)
« C’est un véritable bouclier contre la fraude. Il nous permet de verrouiller les accès, de certifier les transactions et d’apporter une preuve incontestable en cas de litige. »
Nathalie Kuntz, Directrice Administrative et Financière
Dans un monde où chaque transaction peut être la cible d’une fraude, la sécurisation des flux financiers est une responsabilité collective. Le certificat électronique n’est qu’un élément parmi d’autres, mais il s’avère aujourd’hui indispensable pour conjuguer sécurité, conformité et performance.